Après avoir traversé sans encombre la première crise de 2008, les majors européens du BTP semblent de nouveau peu touchés par la seconde crise qui frappe le secteur de la construction depuis 2012. Comment expliquer ce phénomène et les raisons de la divergence entre les difficultés du secteur et les performances de ces grands groupes ? Quelles sont les clés de leur réussite ? Eléments de réponse avec l’étude du cabinet Mazars. Une activité qui croît de 9% entre 2011 et 2012 – alors que le secteur du BTP en Europe affiche un repli de 4.5% – un endettement moyen qui chute de 10% ou encore une activité hors Europe qui gagne 6%… Des chiffres qui donnent le vertige, mais qui reflètent la bonne santé des sept majors du BTP, passées au crible de l’étude du cabinet Mazars*. Auteur d’une précédente étude intitulée « Comment les majors européens du BTP traversent-ils la crise?« , qui révélait leur capacité à se sortir sans tourmente de la crise économique et financière de 2008, le cabinet d’audit réitère en publiant une seconde enquête – tandis qu’une nouvelle crise frappe le BTP depuis 2012 – qui montre que les majors semblent peu sensibles à ses effets. Avant d’en analyser les raisons, voyons leurs performances y ont contribué. Un net décalage avec la morosité ambiante du secteur En effet, dans une Europe de la construction plutôt sinistrée suite à la crise des dettes souveraines dans la zone Euro et à des politiques d’austérité dans bon nombre de pays, et dotée d’une activité globalement contractée (-1% en France et en Allemagne ; -26% en Grèce ou -11% en Espagne), les majors poursuivent leur progression. Ainsi, à l’exception de l’autrichien Strabag qui enregistre une baisse de son activité de -5% – en raison de la perte de vitesse de la construction en Europe de l’Est et en Europe Centrale), l’ensemble des autres grands groupes affiche de belles croissances : l’espagnol ACS (+35%), grâce notamment au rachat de l’allemand Hochtief en 2011 ; le suédois Skanska (+13%), grâce à son développement à l’international ; le français Vinci (+5%) progresse aussi grâce à ses acquisitions à l’international, tandis que Bouygues (+3%) s’en sort grâce à son activité construction (+6% en...
En savoir plusFinale Européenne 2013 du Volvo Operators Club en Allemagne. Stéphane VIMONT (14) et François EYRIES (13) ont dignement représenté la France ! La crème des machinistes européens, en provenance d’Allemagne, de Suisse, d’Autriche, de Belgique, des Pays-Bas, du Danemark, de République tchèque et d’Italie, se rendra dans une carrière du Limbourg pour relever les défis conçus pour tester au maximum la précision de leurs opérations sur machines et toute l’étendue de leurs talents. Ils devront notamment manœuvrer des excavatrices de Volvo Construction Equipment à travers un parcours d’obstacles, faire slalomer des tombereaux articulés et démontrer la précision de leurs mouvements avec des fixations diverses – chaque fois contre-la-montre. Les trois meilleurs opérateurs emportent un prix monétaire. Mais seul le vainqueur portera le titre de meilleur opérateur européen. Steve Skinner, directeur de la communication de Volvo CE pour la région européenne : « Seule la crème de la crème a été invitée à se mesurer lors de la Finale du Club des Opérateurs de Volvo après un long parcours du combattant. Nous sommes impatients d’assister à la grande finale avec une série de défis qui soumettront leurs aptitudes opérationnelles à rude épreuve. » Le Club des Opérateurs de Volvo Construction Equipment a été lancé en Allemagne en 2001 pour s’élargir ensuite à l’ensemble des pays européens. Le club compte plus de 9 000 membres qui espèrent tous concourir un jour pour le titre de « Meilleur opérateur ». Pour accéder à la finale et y représenter leur pays, les opérateurs doivent d’abord remporter les compétitions nationales. « La Finale du Club des Opérateurs de Volvo est plus qu’une simple compétition », explique Steve. « Les opérateurs sont de plus en plus impliqués dans la procédure d’achat de nouvelles machines de leur entreprise. Ainsi, en présentant aux opérateurs de tous horizons nos derniers produits – et en leur donnant la possibilité de les conduire dans des conditions difficiles – ils peuvent vraiment se rendre compte de quoi sont capables les machines de Volvo Construction Equipment. » Cette année, Volvo a invité 24 opérateurs à concourir à la finale qui s’annonce plus acharnée que jamais. « La qualité des opérateurs semble s’améliorer chaque année. Ce qui promet donc à nouveau une compétition éblouissante », conclut Steve. | src: Volvo 2013...
En savoir plusLe BTP sortira du tunnel de la crise grâce au Grand Paris. Selon une étude prospective dévoilée lundi par la préfecture de l’Ile-de-France, la construction de la nouvelle métropole et de son supermétro en rocade, le Grand Paris Express, permettrait de pourvoir 12.800 emplois supplémentaires d’ici à 2018 dans le secteur des travaux publics. L’étude de la Direccte, de la Fédération régionale des travaux publics (FRTP) Ile-de-France et deConstructys estime que l’impact du Grand Paris sur le secteur est « considérable », puisque en dehors de cet apport, seules 5.300 embauches sont envisagées d’ici 2018 en Ile-de-France en tenant compte des départs à la retraite. Le Grand Paris, recrutement Express A lui seul, le projet de métro en rocade nécessitera près de 10.000 personnes durant la période. Outre les prolongements de lignes existantes (4, 11, 12 et 14), huit tronçons de métro seront en travaux, soit 84 km de lignes et 34 stations autour de la capitale. A cela s’ajoutent trois nouveaux tronçons de tramway (16 km de voies), qui nécessiteront 1.750 employés. Enfin, le prolongement du RER E (Eole) entre Haussmann-Saint-Lazare et la Défense permettra de mobiliser entre 400 et 800 personnes selon les années. La préfecture de région et la FRTP se sont engagées à créer 100 emplois d’avenir dans le secteur d’ici à décembre 2014 puis 1.000 contrats de génération d’ici à décembre 2018. SRC Metronews...
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